vendredi 18 décembre 2009

Electrophone music awards...


L’année 2009 arrivant à sa fin voici venu le temps de faire des bilans.

Pour fêter la fin d’année comme il se doit, Electrophone à décidé de revenir une dernière fois sur cette dernière et décerné les très convoités Electrophone Music Awards.
Bien qu’il ne soit jamais facile de faire ce genres de bilans (je sais déjà que certains seront déçus par mes choix), je me suis quand même laisser tenter.


Producteurs 2009 :
Simian Mobile Disco – Tempory Pleasures.
Trop parfait pour certain, il faut quand même bien reconnaitre que le travail du duo sur cette album atteint des sommets. Et puis ce n’est pas non plus pour rien que James Ford soit à la production de pas mal de sortie cette année. Simplement efficace.


LP de 2009 :
Passion Pit – Chunk of change.
J’en vois déjà qui vont me dire que ça date de 2008 !!! OK les gars, mais c’est finalement en 2009 que le groupe à réellement explosé. Attendu comme Messi au Camp nu, l’album Manners qui suivra en 2009 en décevra plus d’un (Moi y compris). Néanmoins le premier EP des bostoniennes est sans aucun doute le disque que j’ai le plus passé dans mon émission cette année il était naturelle que je lui rendre hommage aujourd’hui.



Compilation 2009 :
Sister Phunk.
Elle est arrivée sans faire de bruit et tourne toujours aujourd’hui dans Electrophone. Une sélection léchée de 18 artistes en herbe prêt à tout pour vous faire danser… Sans aucun doute, la bande son de l’été 2009 .


Disque de l’année :
Dark night of the sounds – Danger Mouse/spanklehorse.
Bien que très peu passé dans l’émission, ce disque est magique. Déjà culte par son histoire (une simple recherche sur Google devrait satisfaire les plus curieux d’entre vous) cet album aurait pu être nominé sans problème dans l’ensemble des catégories ci dessus. Une production génialissime ou chaque titres est tiré vers le haut par le Duo Danger Mouse / Sparklehorse au sommet de leur art. Ajoutons la qualité des interprètes (Damian Casabianca, Iggy Pop, Franck Black…) et la variété des titres qui pourrait sans problème tirer une larme (de joie ou de tristesse) pour les plus émotif d’entre vous. Une jolie réussite.




Espoir de l’année :
Breakbot.
Le producteur français est à la tête de pas mal de remix cette année encore. Sa patte funky et ses breaks démentiels nous donne le droit d’espérer le plus grand bien pour ce producteur. Espérons simplement qu’il restera sur cette lancée en 2010 et qu’il n’attendra pas 10 ans pour sortir quelques choses de concret comme certains ont pu le faire avant lui et tomber dans l’oubli.

Blog de l’année :
Ground control to major Tom of course !!


Et puis il y a aussi tous les autres artistes, tous ceux qui ont fait le bonheur d’Electrophone durant toute cette année. Je cite les anglos Saxons d’AutoKratz qui après nous avoir alléché sur Kitsuné avec l’excellent "Stay the same" confirmerons en 2009 la qualité de leur musique avec le très bon « Animal ». Air avec l’album « Love2 » et leur retour à une pop plus..euh…ingénu mais qui m’a plus touché que les précédents albums du groupe, le Canadien Tiga et son album regorgeant de hit tous différents, l’electro rock de The juan Mac Lean où de Who made who qu’on a usé jusqu’au bout et encore beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres qui ne me viennent pas forcément en mémoire au moment où je rédige ces lignes.

Alors en espérant que 2010 raisonne aussi fort que 2009, Bonne fêtes de fins d’année à tous et continuez à supporter de (vrais) radio libres sans pub et sans contraintes musicales.

Radiophoniquement,
O.

mardi 8 décembre 2009

Interview : Pony Pony Run Run

Les trois nantais les plus en vue du moment étaient de passage en novembre à l'autre canal. Electrophone a souhaité en savoir un peu plus sur le groupe phénomène du moment et leur pop fraiche et dynamique.



Electrophone : Vous vous êtes rencontré en école des beaux arts à Nantes et aujourd’hui partout où vous passez c’est Sold out, comment en êtes vous arrivée là ?
Gaêtan : On ne pas trop expliqué ça. Ca fait 3 ans et demi qu’on tourne à droite à gauche, on a fait pas mal de concert avant de faire l’album et puis on ne sait pas faire autre chose que ça. On pourrait faire des concerts devant 20 personnes ça ne changerai rien. Aujourd’hui encore on ne s’attend jamais à faire des dates complètes, et là ça nous fait halluciner, on n’arrive pas trop à réaliser.

E : Vous avez pas mal tourné à l’étranger, qu’est ce que ça vous à apporté ?
Amaêl : Déjà l’envie de voyager par la musique est un moteur dans le projet PPRR quand nous l’avons monté à la sortie des beaux arts.
G : Ca nous a beaucoup aidés à définir ce qu’on voulait sur scène et également ce qu’on souhaitait faire artistiquement et musicalement. Ca nous a aidé aussi à aller chercher les gens, en France nous étions des étrangers, on tournait plus en Allemagne qu’en France pendant un temps. En plus ayant été confronté à tout type de publique, nous avons peut être une appréhension de la musique un peu plus réaliste.

E : Quels artistes vous influencent ?
Antonin : C’est assez large en fait, tous les 3 nous n’écoutons pas forcément les même choses. A la base nous aimons la pop en générale, mais après il y a les influences de notre adolescence. Au départ nous nous sommes retrouvé sur des groupes comme Weezer et leur pop simple et efficace, mais aujourd’hui nous écoutons vraiment de tout, ça va de la musique dance au rock très indé en passant par la musique contemporaine. Et puis il y a les influences 90, avec le hip hop, le rock, la pop…

E : Etiez vous prêt à un tel succès ?
G : On ne qualifie pas ça de succès, on continue simplement à faire de la musique. La seule différence c’est que sur le coup il y a plus de monde au concert et de ce fait on devient plus exigeant vis-à-vis de notre musique. On se met plus la pression car on sait qu’il y a plus d’attente aussi. On n’est pas dans une démarche de vouloir être connu ou reconnu, dans le clip « hey you » par exemple on n’apparait pas. Bien sur, on est content que la chanson ait du succès mais on ne s’emballe pas plus que ça.
A : Au vu de l’affluence de plus en plus importante dans nos concert on se dit que c’est cool, mais au-delà de ça rien n’a changé, on continue à faire de la musique. Au final on n’a pas de vision extérieur de ce qui ce passe…On nous pose souvent cette question et on ne sait jamais quoi répondre… Mentalement ça n’a rien changé pour nous, on fait notre truc et c’est tout.

E : Vous pensez quoi de la scène nantaise et de l'essort d'autre groupe comme Minitel Rose ou Anoraak?
G : Historiquement c’est des amis à nous et par la force des chose on s’est croisé à un moment où à une autre. Mais au final nous somme très peu à Nantes, d’ailleurs on y a très peu joué. On est nantais car le groupe s’est rencontré là bas mais on a pas trop d’affiliation avec la scène nantaise, même si on connait quand même la majeur partie des artistes.

E : Pony Pony Run Run est un clin doeil au groupe des années 80 qui doublait leur nom comme "Duran Duran", "wet wet wet" ou "talk talk", les sons 80’s sont ils une source d'inspiration pour vous ?
At : En fait nous c’est plus les années 90 qui nous ont influencées. Ce n’est que plus tard qu’on a écouté des trucs des années 80 et pas forcément mainstream. On apprécie des trucs comme "Devo" ou des sons plus obscures comme "liaisons dangereuses", mais on n’a pas de nostalgie de ces années.
G : En plus on ne peu pas être vraiment nostalgique de ces année qu'on n’a pas connu. Dans les années 80 on avait entre 0 et 10 ans on subissait plus qu’autre chose. En revanche on peut parler des années 90 car c’est vraiment là qu’on a commencé à consommer de la musique et avoir un écoute consciente.
En tout cas pour l’album on a voulu faire quelques chose d’intemporelle, on n’a pas voulu tomber dans un truc French Touch V2 même si il y a au final il y a des sonorités, des mouvances qui pourrait rappeler cette époque, on a préféré simplement faire notre pop à nous bien qu'aujourd’hui le terme pop veut dire tout et n’importe quoi.

E : Qu’écoutez-vous en ce moment ?
At : Chairlift
G : Le premier Stones Roses, j’adore la chanson « a wanna be adored » !!
T : Des vieux disques, genre Primus, Don Caballero… Des vieux trucs quoi.


C'était Electrophone en direct de l'autre canal, à vous Cognac (Dee)Jay


Un grand Merci à PPRR pour leur disponibilté et leur serviabilité.


Et pour ceux qui n'aiment pas lire, ci dessous l'interview digitale :





O.