vendredi 7 octobre 2011

7 Questions à Mensch



Profitant de leur passage aux Trinitaires (Mtz) pour la release party de « No drum No moog », Electrophone est allé à la rencontre du duo Lyonnais « Mensch » juste avant leur départ pour le festival canadien « Pop Montréal »

Electrophone : Comment est né Mensch* ? 
Valérie : J’ai commencé en solo il y a 4 ans sous le nom de « Vale Poher ».  Pour mon deuxième album j’ai décidé de monter un groupe avec Karine et une batteuse. On a joué pendant un an sous cette formation puis la batteuse a quitté le groupe alors que nous avions un concert prévu un mois après. On a continué à deux,  on a remplacé la batterie par une boîte à rythme et on a fondé Mensch fin 2009.
Karine : J’ai connu Vale quand elle était en projet solo. J’ai intégré le groupe en tant que bassiste. Nous sommes une formation qui a à peine un an et demi. 

E : Comment définiriez-vous votre musique ?
V : Au départ on ne savait pas trop ce qu’on allait faire et maintenant on fait un peu ce qu’on peut.
K : Notre musique pourrait être considérée comme de l’électro Rock…
V : C’est la boîte à rythme qui souvent fait penser à de l’électro rock, mais les Béru aussi utilisaient une boîte à rythme et ce n’est pas forcément de l’électro. Disons que notre son c’est du Rock tout simplement

E : A quand l’album ?
V : Il est écrit, enregistré et actuellement en mixage. Il sortira en février 2012.
K : Les morceaux ont été enregistrés à peu près à la même époque que notre EP et sera forcément assez proche bien que différent dans les arrangements avec une touche de synthé.

E : Vos influences ?
V : On a écouté plein de musiques différentes à différents moments de notre vie. Quand on a créé Mensch on a essayé de mélanger tout ça sans suivre forcément de direction.
K : On met tout ce qui nous plaît dans nos compositions, il n’y a pas une influence particulière.

E : Vous écrivez comment ?
K : C’est souvent Vale qui écrit, elle est très prolifique. Elle arrive avec un Riff et ça devient une obsession, puis j’arrive avec ma basse et je la libère
V : On a fait aussi pas mal de trucs en impro.

E : Ce n’est pas trop restrictif de jouer à 2 avec une boîte à rythme ?
V : C’est sur que c'est différent de  jouer avec un batteur. Ce qui est restrictif c’est qu’on ne maîtrise pas forcément tout ce qu’on peut faire avec la machine. On apprend un peu au fil du temps et  il nous a fallu pas mal d’entraînement.
K : Je dirais que c’est plutôt le contraire de restrictif, je pense qu’une fois qu’on maîtrisera la machine comme il faut pour retranscrire ce qu’on a dans nos  têtes ça ouvrira beaucoup de possibilités.

E : Je suppose que vous avez beaucoup tourné sur Lyon ?
V : On tourne depuis le début de l’année 2010. On a fait pas mal de concerts depuis la genèse du groupe et on commence vraiment à maîtriser notre live.
 K : On a toujours cherché à jouer en dehors de Lyon. Il y a plusieurs scènes sur Lyon qui ne se fréquentent pas forcément c’est assez cloisonné même si au final tout le monde se connait.

* Mensh : Mot Allemand signifiant « L’Homme avec un grand « H »(ndlr).




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