dimanche 27 octobre 2013

Chronique : Nasser - #7

Nasser - #7 - Washi Washa/ Bonsaï Music

Nasser est un trio électro rock marseillais composé de Nicolas, Simon et Romain (NSR). #7 est la septième sortie du groupe et seulement leur 2ème long format.

Guitares énervées, beats furieux, machines ronflantes, on connait la recette qui fait le succès de Nasser depuis une paire d'années. Seulement voilà, avec ce nouvel album les marseillais semblent avoir trouvé leur son. Un son plus sombre,  limite borderline mais qui ne tombe jamais dans l’excès.

On pense à "Who made Who", on flirte avec "Munk"et le travail de l’allemand Jan Sieber à la production n'y est pas indifférent. On aime l'énergique rouleau compresseur "Discoball". " I'm a man" est taillé pour retourner n'importe quel dancefloor et la direction italo disco d'un titre tel que "The world is ours" ou encore "Enter the Z" et son univers John Carpenter  font de #7 un album varié, efficace et complet.

Alors que les sorties précédentes semblaient encore hésiter entre rock et électro, Nasser a décidé de remettre Notre Dame de la Garde au milieu du Vieux Port. Ne tournons plus autour du pot, Nasser est un groupe électro et s'affirme aujourd'hui comme une véritable machine à danser. !

O.


samedi 26 octobre 2013

Electrophone : Emission du 26 Ocotbre


Ce soir on revient à nos bonnes vieilles habitudes qui ont fait le succès d'Electrophone de Nancy au Burkina Fasso.

Une émission sans invité, remplie de musique qu'on entend quasiment nulle part ailleurs !

En plus ce soir on vous refile des invits pour la Colonie de vacances (Pneu, Electric Electric, Marvin et Papier Tigre) samedi prochain à L'Autre Canal Nancy et aussi pour le concert de .... bah t'as qu'a écouter et tu sauras !

Playlist

Champions League: Paris is our playground
Dead Gaze - Runnin' on the moon
Colo Colo - Sticky hands off
Julien Gasc - Fuck
The Wise Dude's Revolver - Sailling away
TWIN PRICKS- Rollercoast the holocaust
Fuzz - Fuzz's fourth fream
Wooden Ships - Ghouls
You freud me Jane - Rauchy Dancing
Robert Polson - Take me to your leader
Girls against boys - It's a diamond life


lundi 21 octobre 2013

Chronique : Capture - Communion EP

Capture - Communion 

S'il y a bien une chose que possède Capture c'est une certaine facilité à apprendre. A peine deux EP pour le jeune quatuor Nancéen et déjà le groupe semble avoir trouvé la recette pour proposer une musique efficace aux mélodies fortement attractives.

Bénéficiant d'un véritable travail de production, "Communion" c'est 4 titres appliqués et subtils montrant une facette plus posée du groupe. On aime le coté froid porté par des nappes de synthés enivrantes sur "Communion". "The weight of the skin" et "Looking  for gold" n'ont pas à rougir face à la coldwave anglo saxonne chère à Foals. "Scala", titre de clôture aux guitares aiguisées et à la rythmique légèrement tribale, démontre une vraie maîtrise dans l'art du songwriting.

Une nouvelle fois, Capture confirme tout le bien qu'on pouvait attendre d'eux. Le groupe a grandi et s'est bonifié. Une chose est sûre, désormais, il va falloir compter sur eux.

O.

samedi 19 octobre 2013

Electrophone featuring Fergessen


Ce soir on reçoit David et Mickaëla du duo Fergessen.
On découvrira leur histoire pas banale bercée pas les groupes qu'ils aiment et leur musique extrait de Far Est leur nouvel Album.

Playlist :
Fergessen - Ex Aequo
Motorhead - Ace of Spades
Simon and Garfunkel - Sound of silence
Fergessen - Back from the start
Noir desir - En route pour le joie
Fergessen - The wind (Live from Fajet)


NJP : J'etais au concert de Misteur Valaire





 Les premières fois où j’ai regardé avec attention la programmation de la 40ème Edition du Nancy Jazz pulsations,  je dois bien avouer que ce n’est pas la présence de Misteur Valaire qui m’a le plus sauté aux yeux. 

En revanche, comme chaque année, j’avais marqué d’une pierre blanche la soirée Electro proposée par le festival et heureux hasard cette année, le quintet canadien fait partie de la programmation en compagnie de Sexy Sushi, Miss Kittin et la nouvelle star de la musique électronique Rone.

D’un naturel curieux, je m’empresse de découvrir la musique du groupe avec Bellevue leur nouvel album.  Ce dernier est composé de 12 titres efficaces et instantanés oscillant entre funk, hip hop, Jazz, pop et bande originale de films. Un melting pop musical taillé pour la scène le titre « Don’t get là » en porte drapeau.  

Je décide de prendre contact avec Luis Clavis, chanteur et multi instrumentiste du groupe afin de faire connaissance et d’en savoir un peu plus sur le quintet québecois.

Electophone : Misteur Valaire, bien que venant d’outre atlantique, vous écrivez votre nom d’une manière très française, pourquoi ?
Misteur Valaire : L’histoire autour de notre nom est un peu longue à raconter. En quelques mots, c’est en rapport avec un ami mexicain qui voulait qu’on l’appelle Carl Valaire et on lui a volé son nom. Le mot « Misteur » quand à lui avant d’être français et surtout très québecois. Au canada c’est comme cela qu’on le prononce c’est donc comme cela qu’on a voulu l’écrire.

E : En quatre albums, vous êtes passé d’une musique plutôt Free jazz à un registre electropop. Comment s’est opéré ce changement ?
MV : Quand on a créé Misteur Valaire, on était à l’école secondaire, (le Lycée nldr) et à cette époque on étudiait le jazz. Il était donc naturel que  ce style musical se retrouve dans notre musique. Ensuite on s’est mis à découvrir d’autres sons et notre spectre d’influences s’est élargi. On aime beaucoup le hip hop et la funk. On s’est équipé d’instruments qui permettent d’en faire et on a commencé à intégrer tout cela à notre musique. 

E : Bellevue est votre 4ème album en à peine 8 ans, vous êtes un groupe plutôt prolifique.
MV : Effectivement, Mr Brian, l’album précédent datait déjà de 3 ans et on avait vraiment hâte de sortir quelques choses de nouveau avec Misteur Valaire. Entre temps nous avons sorti le premier album de notre side project « Qualité motel ». On a la chance d’avoir notre propre studio  et on essaye de rester toujours actif. On s’y retrouve d’ailleurs très souvent pour enregistrer de nouvelles chansons. 

E : Comment s’est passée l’écriture de Bellevue ?
MV : Avec Bellevue on a un peu changé notre façon de travailler. On souhaitait un album plus épuré musicalement tout en gardant à l’esprit l’envie de faire une musique efficace.
On s’est enfermé dans un chalet pendant deux semaines. On passait notre temps soit à jouer au hockey soit à composer. Nous sommes très démocratiques dans notre façon de travailler et personne n’a plus de poids qu’un autre. Le matin, on s’impose une tonalité et un tempo précis et durant toute la journée chaque membre du groupe travaille de son côté, le casque vissé sur la tête. Une fois la nuit tombée, on se regroupe, on boit des bières et on réarrange tout ce qui a été fait dans la journée. Une bonne partie des morceaux présents sur Bellevue ont été créés ainsi.

E : « El kid » semble être écrit pour la bande originale d'un film, l'habillage sonore est  quelque chose qui vous attire ?
MV : On aime devoir se remettre en cause et explorer de nouveaux horizons. La musique de films offre ces possibilités. On a récemment réadapté deux de nos morceaux pour le prochain film de Filip Piskorzynski & Amélie Glenn, « Jean et Béatrice » qui sera bientôt sur les écrans.

E : Vous êtes assez adeptes de « featuring », comment en êtes-vous arrivé à travailler avec Jamie Lidell où Heemes ?
En général, les personnes qui travaillent avec nous viennent  principalement de Montréal. C’est avant tout des amis, on enregistre la journée, on fait  la fête une fois la nuit tombée.  C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec Milk & Bone pour le titre « Know by Sight ».

Pour Jamie Lidell et Heems c’est un peu différent. On les a contactés par internet et comme ils appréciaient notre musique ils ont répondu positivement.  Jamie Lidell par exemple est quelqu’un de très indépendant et qui a un peu la même vision de la musique que nous. Quand on lui a demandé d’enregistrer il était en pleine tournée,  pourtant ça ne l’a pas dérangé, entre deux dates, d’entrer dans le studio le plus proche pour enregistrer sa voix. Il y a d’ailleurs une session vidéo sur ce titre (Mountains of Illusion, NDLR) qui montre comment le morceau s’est construit et  qui devrait sortir prochainement. Il y a quelque chose de magique dans cette façon de travailler. Un jour tu reçois un paquet cadeau et quand tu l’ouvres, à l’intérieur c’est la voix de Jamie Lidell.

E : Vous vous êtes attachés à sortir vos albums en suivant ce qu’on appelle les nouveaux modèles économiques, qu’en est-il pour Bellevue ?
MV: Bellevue et les autres albums sont tous en téléchargement libre. Malheureusement en France vous êtes un peu trop conservateur et aujourd’hui vous êtes les seuls à ne pouvoir le télécharger en fixant le prix. Mais soyez patients, ça devrait être possible d’ici quelques semaines.
Dernièrement, on a ajouté un petit avantage de plus qu’on a appelé « Go star ». C’est une plateforme à laquelle tu t’abonnes mensuellement et en contrepartie Misteur Valaire t’adresse des exclus, des sessions live et retourne même en studio pour enregistrer quelques chansons rien que pour toi. Récemment, à Montréal,  tous les « Go Star » ont été invités à un concert privé. On va essayer de faire la même chose dans d’autres villes et notamment Paris.

E : C’est votre deuxième passage au Nancy Jazz pulsations, heureux ?
MV : Comme on l’a dit plus tôt, le Jazz reste un de nos premiers coup de cœur musical et c’est une chance que des festivals comme le NJP s’intéressent à nous. Nous sommes passés en 2011 au Magic Mirror et cette année ils nous ont grossi la scène c’est donc qu’ils nous font confiance pour mettre l’ambiance. On a cœur de faire lever les foules  et le live c’est un peu notre force. On est 5 sur scène avec une musique moitié faite par des instruments moitié faite par de l’électronique, je mets au défi quiconque de rester immobile durant un de nos shows.

En live, Misteur Valaire livre la même générosité qu’on retrouve sur leurs albums. Le show a un côté très américain mais garde précieusement ses attaches québécoises et certaines phrases très peu utilisées de part chez nous tel que «  Maintenant on veut voir danser vos cheveux » apportent un côté exotique très appréciable. C’est énergique, sexy et lumineux jusque sur les blousons des cinq musiciens. Il y a un côté Beastie boys sur les morceaux hip hop, les cuivres rappellent les JB’s et la légère touche electro apportée par les synthétiseurs font d’un concert de Misteur Valaire quelque chose de détonnant et de terriblement addictif.

Ce soir-là un aficionados de musique techno présent à L’autre canal m’avouera avoir été étonné par la prestation live livrée par les canadiens. Nous aussi, contrat rempli !

O.
Credits Photos Live : Messky Mo
Avec l'aimable autorisation du NJP.




mardi 15 octobre 2013

Chronique : Colo Colo - Follow me down (EP)

Colo Colo - Follow me down - A quick One records/Module (24 Septembre 2013)

Après deux albums sortis sous le nom "Immune", Jean Sebastien Nouveau et Martin Duru décident de monter Colo Colo. "Follow me down" est leur premier EP.

Sur internet, Colo Colo est avant tout le club de foot le plus populaire du Chili. Crée suite à une rupture entre joueur et dirigeant son nom est un hommage à "Colocolo" héro chilien devenu symbole de sagesse.  

Rupture, sagesse voilà deux adjectifs qui semble coller à la musique proposée par le duo. Fini la post pop d'Immune empruntée à Talk Talk. Loin l'univers expérimentale proposé par "Les Marquises" dont Jean Sebastien est à l'origine. 

Ici, difficile de ne pas adhérer à "Sticky hands off" et son univers surf et planant. "Elian's oath","Follow me down"  rappellent Passion Pit époque "Spleepyhead" (La meilleure, NDLR) et "Through the day" en clôture est une vrai réussite à l'orchestration appliquée et doucement psychée.

Avec "Follow me down" Colo Colo marque un jolie coup made in France. MGMT prend garde !


samedi 12 octobre 2013

Electrophone special NJP


Ce soir émission spéciale NJP !


On vous parle de ce qu'on aime, de nos souvenirs, de la programmation toujours aussi éclectique du festival...et tout ça avec Hoboken Division  une heure à peine avant de monter sur scène pour assurer la première partie de Little Freddy King. Et pour l'occasion le duo vous servira une jolie exclue, qu'on se le dise.

Playlist :

Misteur Valaire - Mountains of illusion (feat Jamie Lidell)
Sexy Sushi - Je refuse de travailler
Hoboken Division - Night out
Kas Product - One of the kind
Don Cavalli - Say Little Girl
14:13 - Whorwum
Heymoonshaker - Cream Feeling

lundi 7 octobre 2013

Rich Deluxe : Made in Nancy.

A quoi bon chercher à l'autre bout du monde quand ça groove en bas de chez toi ?


samedi 5 octobre 2013

Electrophone featuring Luna Gritt



Ce soir on reçoit SedD et Claire de Luna Gritt.

Une heure autour du duo, c'est beau, c'est coloré, c'est Luna Gritt quoi.
(Cherry sur la cake en fin d’émission le duo vous offre un titre live)

Playlist :
Luna Gritt - Passager
Asaf Avidan - Different Pulses
Queen - Under pressure
Mondo Diao - Gloria
Grizzly Bear - Two weeks
Luna Gritt - Be Happy
Band of skulls - Bruises
Luna Gritt - Nice Try (Live)



 

mardi 1 octobre 2013

Chronique + Entretien avec Pendentif : Mafia Douce



Pendentif  -  Mafia Douce - Discograph

Après les très séduisants « Embrasse moi » et « Jerricane » sortis il y a quelques mois,  Pendentif continue son ascension pop avec Mafia Douce son premier album sorti le 24 Septembre.

Depuis quelques années le paysage musical français est en pleine effervescence.  Fini  les trios altermondialistes moralisateurs à rimes de lèse majesté ! La chanson française se renouvelle (enfin) et certains groupes refusant  les clichés ont décidé de remettre au goût du jour une pop à la française trop souvent dans l’ombre de chanteurs  tristes à guitares acoustiques. Le quintet bordelais Pendentif en est le parfait exemple.

Mafia Douce, c’est 12 titres pop, à la fois doux et acidulés.  Une musique qui au premier abord pourrait paraître légère  et facile mais qui s’avère être totalement maitrisée et mature dans son écriture.  Ça parle de romances, de virées nocturnes et c’est servi avec une jolie dose d’érotisme  apportée par le chant sexy de Cindy et le mixage groovy d’Antoine Gaillet.  

Il fallait oser l’idée de transposer les codes de la pop anglo saxone à la musique française. Pendentif l’a fait et le résultat s’avère être plutôt réussi.  Un album qui file le sourire et qui prolonge l’été.

O.


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Le quintet lançait sa tournée fin septembre à l’autre Canal, Electrophone en a profité pour rencontrer Benoit Lamblin guitariste et compositeur du groupe. 


Electrophone : Vous débutez ce soir le tournée pour l’album Mafia Douce, comment vous sentez vous ?

Benoit Lamblin : On avait hâte d’y être. On a fait une résidence de 5 jours pour préparer le live et même si ça nous a pas empêché d’avoir quelques problèmes techniques avec le clavier et l’ampli basse on est super content de reprendre la route.

E : Peux-tu nous parler de pendentif ?
B : Pendentif existe depuis 3 ans. Au départ on écrivait dans nos chambres puis nous avons proposé à Cindy de chanter.  Au final ça s’est  révélé être plutôt bénéfique pour nous et aujourd’hui la direction artistique que le groupe a pris c’est en partie grâce à elle.

E : Peux-tu nous parler de l’écriture de Mafia Douce ?
B : Les morceaux sont composés collectivement. En général, on fait tourner une composition puis je chante 2, 3 phrases notées dans un cahier. Petit à petit le morceau se construit autour,  rien n’est prémédité à l’avance. Dans nos chansons, on  essaie de retranscrire des histoires  vécues tels que des souvenirs de fête ou des déboires amoureux. Seules « embrasse-moi » et « voltige » ont été écrit uniquement pour Cindy.

E : Vous avez travaillé sur cet album avec Antoine Gaillet (Herman Düne, M83), quel a été son apport  dans votre musique ?
B : Antoine a voulu garder le côté artisanal de Pendentif. Il s’est pas mal servi de sons et de bandes qu’on avait enregistrés dans notre home studio. Il voulait qu’il y ait un mélange mi professionnel mi amateur et au final ça donne quelque chose qui nous plait vraiment.


E : Pourquoi tant d’attente entre votre premier EP « Pendentif » sorti en 2011 et  l’album Mafia Douce ?
B : Déjà, on a mis un peu de temps à se construire.  A l’origine, il y avait 2 personnes de plus dans Pendentif, puis comme beaucoup  de groupes il y a eu des  changements de line up pour diverses raisons. Ensuite Il a fallu se bâtir une équipe autour de nous,  trouver un éditeur et un label avec lequel on avait envie de bosser. Tout cela nous a pris pas mal de temps.

E : Votre musique respire l’été, les vacances, pourquoi avoir attendu la rentrée pour sortir l’album ?
B : Beaucoup nous l’on dit. C’est encore une fois une question de timing avec notre label. Il fallait  développer le projet,  amener les choses progressivement.

E : Pensez-vous bénéficier de l’engouement qu’a la presse actuelle sur les groupes qui chantent en Français ?
B : On n’a jamais voulu suivre une mode. On était là au début et on a toujours chanté en français. Après, je ne sais pourquoi, il y a une sorte d’inconscient collectif qui fait qu’aujourd’hui pas mal de groupes se mettent à faire de la pop en Français. On n’est pas réfractaire à l’anglais et d’ailleurs on l’utilise parfois pour certaines expressions qui s’avèrent être plus efficaces dans cette langue mais la langue française reste notre choix.

E : Quelles sont vos influences principales ?
B : Même si pas mal de membres du groupe sont friands de musique anglo saxone, personnellement j’aime beaucoup la musique française.  J’aime ce qu’a pu faire Gainsbourg dans les années 80 pour Birkin et Adjani ou encore les travaux de Jacques Duvall qui a pas mal écrit pour Lio.

Comme ces chanteuses, Cindy a une voie normale. On est loin des univers des performeuses cependant il y a quelque chose de frais et de fragile dans leur façon de chanter. J’essaye de m’en servir dans nos compositions.  Sinon on aime beaucoup le côté flirt et sexy qu’on peut retrouver dans des chansons d’artistes tels que Polnareff, Sebastien Tellier ou encore Damien dont le dernier album est vraiment un coup de cœur personnel.

E : Avec tout l’engouement qu’il y a autour de vous, avez vous déjà l’impression  que Mafia Douce ne vous appartient plus ?
B : L’album n’est pas encore dans les bacs pourtant avec les deux clips qu’on a sorti, on se rend compte qu’en live le public se met à reprendre les paroles. Ça nous fait plaisir naturellement. On a hâte que l’album sorte et qu’il se mette enfin à appartenir à l’imaginaire des gens.  

E : Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
B : Beaucoup de dates, on a vraiment envie de tourner ! On va voyager en Suisse, au Canada et on a  envie de ça. Ce qui nous fait plaisir c’est d’avoir des retours d’autres pays comme le Brésil, l’Angleterre ou encore le Portugal.

E : Chanter en Français dans des pays comme le Brésil ou le Portugal c’est un joli challenge, non ?
B : Effectivement. L’idée de faire passer le romantisme juste par la musicalité est intéressante.  Lorsque l’on écoute de la musique anglo saxone on peut ressentir les émotions sans forcément comprendre les paroles. Faire la même chose avec des chansons en français est quelque chose qui nous  plaît vraiment.

O.
Merci à Discograph.